ELKA LEONARD | SOURIRE INFIDELE
SOURIRE INFIDELE, ELKA LÉONARD
100 x 140
Acrylique sur toile, posca, pigment marker, cerne relief
Œuvre unique
SUJET
Sous les jupes des filles.
DESCRIPTION DE L'ŒUVRE
À quoi se résume le monde ?
Le haut d'une cuisse, la courbe d'une fesse, le tout subtilement dessiné, tout au jeu d'un tissu léger et de la brise, douce.
Il suffit qu'une femme se penche pour que les hommes se tordent le cou, trop heureux de l'aubaine qui s'offre à eux, la main tendue pour tenter de toucher la peau ainsi dévoilée. Même le chat tente d'allonger sa patte, de velours.
Notre héroïne le sait. Elle en joue. Elle s'en moque.
Qui la regarde ? Un homme qu'elle attend ? Ou pas ...
Elle nous observe, arrogante, provocante. Assumée. Un briquet à la main, elle annonce la couleur.
Elle domine la situation en excellente stratège.
La joueuse d'échecs est sûre d'elle. Elle mène ce jeu de dupe jusqu'au bout, profitant de la faiblesse masculine.
Elle fera ce que bon lui semblera.
ŒUVRE DE RÉFÉRENCE
Sous les jupes des filles, 1993, Alain Souchon
Alain Souchon (1944 -) est un auteur-compositeur et interprète français. Il écrit sa chanson «Sous les jupes des filles» pour l'album « C'est déjà ça » sorti en 1993.
Il y décrit avec malice la faiblesse des hommes face à un érotisme latent, sur fond de préoccupations politiques et sociales, sujets chers au cœur de l'artiste.
C'est de cette œuvre de la chanson française qu'Elka Leonard s'est inspirée pour nous narrer son histoire.
« Rétines et pupilles
Les garçons ont les yeux qui brillent
Pour un jeu de dupes
Voir sous les jupes des filles
Et la vie toute entière
Absorbés par cette affaire
Par ce jeu de dupes
Voir sous les jupes des filles
Elles très fières
Sur leurs escabeaux en l'air
Regard méprisant et laissant le vent tout faire
Elles dans l'suave
La faiblesse des hommes elles savent
Que la seule chose qui tourne sur terre
C'est leurs robes légères [...]»
ARTISTES MIS EN AVANT
Tamara de Lempicka (1898-1980) est artiste peintre polonaise, représentative du mouvement Art Déco. Elle est « la » femme, divinité aux yeux d'acier. Elle résiste à tout, sauf à la tentation. Ce sont ses nus charnels qui ont inspiré Elka Leonard. Des sujets aussi sensuels que distants et puissants. Ils s'imposent à nous dans une superbe arrogance.
Dorothée Meilichzon est une designeuse industrielle et décoratrice française.
Créatrice d'univers, elle a notamment collaboré avec l'hôtel Bachaumont dont l'intérieur a inspiré celui de l'œuvre d'Elka Leonard.
Pols Potten est une marque néerlandaise de meubles, luminaires, accessoires et vaisselle au design unique, fondée en 1986. Elle réinterprète de manière originale le design néerlandais. Elka Leonard a voulu réinterpréter l'une de leurs pièces phare : le fauteuil main, prêt à toucher le velours de la peau de notre héroïne.
Pucci est une maison de mode fondée par le couturier Emilio Pucci, « le roi des imprimés ».
Il suggère ici le motif de la robe de notre jeune femme.
SYMBOLES
La pendule qui symbolise le destin de l'homme.
Le fauteuil main comme une envie de lui mettre la main aux fesses.
L'ombre chinoise à gauche, représentant son double obscur, assumé, dans l'attente.
SIGNATURE
Vous trouverez la signature sur la cheville gauche, en tatouage.